Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monsieur, je vous fis avanthier une depeche que donnay à
2monsieur de Chatellart qui me proumit la metroit à la
3poste avec autre sienne. Despuis, estant allé à Poissi,
4je ne scai sil laura desià fait. Ayant sceu que
5lons vous faisoit cesteci sur le poinct que la vouloit
6faire partir, je vous ay voulu enquores faire ce mot
7pour vous dire que en fin jay heu votre mandement
8pour X m[ille] L. ts adressant à monsieur Moisi. Et si heusse
9heu loisir, vous en heusse mandé ung double. Il en
10faudra advertir le dit Moisi. Le tresorier des
11guerres atant dheure à autre de recouvrer cellui
12pour la monstre de votre compagnie pour le quartier
13do[c]tobre et le mandera à votre paieur. Je recouvreray
14une letre pourtant comandement du roy au comissère
15et conterroleur pour aller faire la dite monstre.
16Jespère partir pour Paris dans trois jours et
17y estre X ou XII jours. Jay parlé de mon voiage,
18mais lons ma respondu que les autres venus pour
19mesmes affaires nen hont pouint heu. Jay toutes
20les provisions des offices de conselhier pour
21monsieur Mercier et Vincent de Lion. Monsieur de
22Chatellart pançoit se trouver della pour le
23terme des estats, mais il ma fait santir quil
24ne peult si randre si tost. Je ne puis vous
25faire long discours, après toutes mes
26plus humbles recommandations à vous bones graces,
27je prie Dieu vous donner,
28monsieur, en santé contante vie. De St Germein, ce XII
29febvrier. Je pance que lons obtiendra la resignation
30pour monsieur de Charbon. Votre plus humble et plus
31obeissant frère à jamais
32de simienne
33Dans la marge gauche, en travers :
34Il est venu ung gentilhome de monseigneur le roy de Pologne, laiant lessé à la première ville
35de son roiaume, où il avoit esté honorablement receu. Il cognoit mon nepveu et lha lessé
36en très bonne santé, Dieu mercy